mercredi 28 janvier 2015

La naissance du "BILLET VERT" ...




Le dollar des États-Unis est la monnaie la plus utilisée au monde pour les transactions et, depuis décembre 2006, la deuxième derrière l'euro en termes de monnaie en circulation.

L'appellation « dollar » est une déformation du « Thaler », nom d'une monnaie d'argent européenne. Cette pièce avait connu plusieurs variations, à partir du Joachimsthale créé en Bohême au XVe siècle. Elle a été utilisée aux XVIe et XVIIe siècles dans des États allemands.
Avant la Guerre d'Indépendance, les colonies américaines utilisaient des monnaies très diverses : dollar espagnol, louis français et même des pièces fabriquées par des particuliers.
Le premier billet à avoir été imprimé sur le sol américain date de 1690, par la colonie britannique du Massachusetts. Il était alors exprimé en livre sterling. De 1709 à 1755, les treize colonies imprimèrent différents types de billets, toujours en livres.

50 Dollars de 1778
En 1775, le Congrès Continental décida de créer une monnaie pour financer la Guerre d'Indépendance  et à partir de 1776, sont fabriqués des billets exprimés en dollars continentaux, le Continental dollar (Continentals). 
 C’est par le "Mint Act" du 2 avril 1792 que le Congrès établit un système monétaire avec le dollar comme monnaie de référence. . Il fallut attendre la loi du 17 juillet 1861 pour que le gouvernement américain émette les premiers billets…
Les premières pièces américaines ont été frappées à Philadelphie en 1793.
Communément surnommés les «billets verts», les dollars doivent leur couleur historique à la guerre que se livraient le gouvernement américain et les faussaires au XIX e siècle. 
C’est aux alentours de 1850, lorsque les billets ont commencé à être édités massivement, que les fabricants de faux billets ont découvert que l’encre utilisée pour l’impression des vrais billets pouvait facilement disparaître après un simple «lavage», ce qui leur permettait d’émettre des faux sur du vrai papier. Pour enrayer ce trafic, Tracy R. Edson a mis au point une encre verte indélébile et résistante à tout lavage, le dollar vert était né et le procédé et encore utilisé aujourd’hui par la Compagnie américaine des billets.

La célèbre devise "In God We Trust" (En Dieu nous croyons) est apparue sur la pièce de 2 cents en 1864.
Approuvée en 1955 par un acte du Congrès, elle est depuis 1957 systématiquement imprimée sur tous les billets américains.



US Dollar 1914
Le Système de la Réserve Fédérale est né en 1913. C’est en 1914 que les Banques Fédérales ont commencé à émettre des billets. Aujourd'hui, plus de 99% des billets américains en circulation sont fabriqués par la Réserve Fédérale.

L'usage du « S » barré ($) comme symbole du dollar américain aurait pour origine le dessin qui figurait sur les pesos mexicains d'origine espagnole. Après avoir constitué la base du système monétaire des États-Unis jusqu'en 1792, la pièce de 8 reals mexicaine y est resté un moyen de payement légal jusqu'en 1857 (on appelait ce dollar le « Pillar dollar »). On pouvait y voir deux piliers autour desquels était enroulé une banderole portant la devise des souverains et formant sur le pilier de droite un « S » barré. Les deux colonnes symboliseraient le détroit de Gibraltar, porte de l'Atlantique, que les Grecs appelaient les colonnes d'Hercule.

Il existe cependant deux autres théories :
  • le signe du dollar serait la résultante d'une évolution du symbole pour le peso espagnol ou mexicain « P's ». Le signe « S » progressivement écrit par dessus le « P » aurait donné le signe « $ » comme abréviation
  • le sigle $ viendrait de l'abréviation « US » pour « United States », les deux lettres étant superposées. Le « U » aurait fini par être remplacé par deux barres pour des raisons de contraintes typographiques. Cependant cette théorie ne tient pas compte du fait que ce symbole était utilisé bien avant la création des États-Unis et surtout du fait que le symbole ne contient qu'une barre verticale et non deux, erreur souvent rencontrée.

lundi 26 janvier 2015

MARTIN GUITAR COMPANY, le plus ancien luthier des Etats-Unis ...


Le créateur de la Marque, CF Martin est né en 1796 à Markneukirchen, en Allemagne, issu d'une longue lignée d'ébénistes et menuisiers : Son père, Johann Georg Martin, construisait également des guitares. À l'âge de 15 ans, Martin CF aurait été l'apprenti de Johann Georg Stauffer, un luthier bien connu à Vienne.Il retourne dans sa ville natale après avoir terminé sa formation et ouvre son propre atelier de lutherie. Cependant, il est rapidement devenu impliqué dans une controverse entre deux guildes.
A cette époque, les artisans européens étaient soumis au régime de la guilde. La guitare (dans sa forme moderne) était un instrument relativement nouveau, et la plupart des fabricants de guitares étaient membres de la Guilde des Ébénistes. La Guilde des Lutherie a revendiqué des droits exclusifs pour la fabrication des instruments de musique. La Guilde des Lutherie a interjeté appel à trois reprises - la première en 1806 - pour empêcher ébénistes de produire des guitares.

Bien que les ébénistes aient défendu avec succès leur droit de construire des guitares, CF Martin a décidé que le système de guilde était trop restrictif. Il s'installe à New York en 1833 jusqu'en 1838 ou il déménage son entreprise à Nazareth, PA.

Dans les années 1850, C.F.Martin inventa le «barrage en X » qui reste associé à cette marque devenue mythique et qui fut employé ensuite par les autres fabricants, y compris Washburn et d'autres oubliés depuis (Schmidt & Maul, Stumcke, Tilton)

La réputation de l'entreprise ne cessa de croître à partir de 1900. La production de mandolines (fin 1890) ainsi que celle du ukulélé (1920) ont grandement contribué à l'expansion de la marque, et en 1928 il sortait des ateliers plus de 5000 instruments par an ... Le ukulélé principalement, a maintenu la rentabilité de l'entreprise dans les années 1920. La société Martin restait familiale et employait peu d'artisans hautement qualifiés et fabriquant les instruments principalement à la main.

Au début des années 1960 une commande de guitare pouvait mettre jusqu'à trois ans avant d'être livrée, en raison de la capacité de production limitée. En 1964, Martin a ouvert une nouvelle usine qui est encore l'installation de la production primaire Martin.

Une des politiques de la société était de ne pas se engager dans des contrats de promotion. Dans le même temps, ils offraient une réduction de 20% par courtoisie aux musiciens professionnels avec la possibilité de personnaliser l'instrument par le biais d'incrustations.

La Grande Dépression en 1929 a considérablement affecté les ventes de Martin. La société a innové pour relancer les affaires :
L'un de ces innovation fut le manche de 14 frettes hors-du-corps, ce qui permettait un accès plus aisé aux notes aigues : Martin avait l'intention de séduire les joueurs de banjo intéressés au passage à la guitare ...
La plupart des manches de guitares de cette époque, à l'exception des guitares L-5 archtop jazz Gibson, rejoignaient la caisse à la 12ème frette. Ainsi, Martin a nommé sa première guitare 14 frettes, forme 000 modèle Orchestra (OM). Martin a appliqué ce terme à tous ses instruments 14 frettes dans ses catalogues du milieu à la fin des années 1930.
Les Martin OM originales de 1929 à 1931 sont extrêmement rares et se vendent à des prix élevés.
Ce changement est devenu si populaire que Martin en a fait sa norme sur presque l'ensemble de ses guitares et le reste de l'industrie de la guitare a bientôt suivi … seules les Guitares classiques ont conservé le manche 12 frettes hors-du-corps.
Seconde innovation majeure de Martin, et sans doute la plus importante de la période 1915-1930 était la guitare dreadnought. Initialement conçu en 1916 grâce à une collaboration entre Martin et Oliver Ditson Co., la caisse dreadnought était plus grande et plus profonde que la plupart des guitares. En 1906, la Royal Navy a lancé un cuirassé qui était beaucoup plus grand que n'importe quel autre. De l'idée qu'un navire plus grand n'avait rien à craindre (rien à redouter), il a été baptisé HMS Dreadnought. Martin a emprunté ce nom pour leur nouvelle grande guitare ... Les premiers modèles, produits par Ditson ont été assez mal reçus ...

En 1931, Martin a réintroduit le dreadnought avec le barrage en X et deux ans plus tard, le corps est modifié pour accueillir le manche14 frettes, et rapidement, ce modèle devient un best-seller. Le reste de l'industrie a bientôt suivi, et aujourd'hui, la taille "dreadnought" est considérée comme l'une des formes «classiques» de guitare acoustiques, emblématique pour son utilisation dans une grande variété de genres musicaux. Pendant ce temps, Martin a également continué à fabriquer des ukulélés et des mandolines.

À la fin des années 1960, Martin produit des guitares électriques similaires à celles fabriquées par Gretsch. Les guitares électriques Martin n'étaient pas populaires et la société a depuis continué à se concentrer sur la fabrication d'un large éventail d'instruments acoustiques de haute qualité et rétabli le fameux D-45 en 1968...
Durant les années 1960, de nombreux musiciens préfèrent les guitares Martin construites avant la Seconde Guerre mondiale aux guitares plus récentes du même modèle. Les guitares d'avant-guerre avaient un motif de renforcement interne différent.
Après 1969, les composants en bois de rose, y compris le dos et les côtés de certains modèles, ont été modifiés en palissandre des Indes, en raison des restrictions sur la vente de bois de rose brésilien. Les D-28 et D-35 (introduites au milieu des années 1960 ) sont maintenant très prisées sur le marché de la guitare vintage et négociées aux environ de $ 6000. Les mêmes modèles du début des années 1970, avec le dos et les côtés en palissandre indien, se vendent généralement pour moins de $ 3000...
Martin a ouvert sa division "Custom Shop" en 1979 et construit sa 500.000e guitare en 1990, et en 2004, a sorti sa millionième guitare. Cette guitare entièrement fabriquée à la main et incrustée de plus de 40 rubis et de diamants, est estimée à $ 1,000,000. En 2007, Martin emploie 600 personnes. En Octobre 2009, une Martin D-28 qui a été joué par Elvis Presley dans son dernier concert a été achetée aux enchères pour $ 106,200.

Dans un effort pour attirer les clients du marché de niveau intermédiaire, Martin a présenté sa première guitare construite en bois stratifié en 1993 avec la série D1. Est également introduit une série DX encore moins chère qui utilise le "HPL" ou stratifié haute pression ... .





TRUMAN CAPOTE, maître incontesté du verbe ...



Représentant de l'écrivain new-yorkais des années 1950 et 1960, Truman Garcia Capote, né le 30 septembre 1924 à La Nouvelle-Orléans et mort le 25 août 1984 à Los Angeles, a laissé une œuvre importante dans la littérature américaine du  XXème siècle. Il est l'auteur de romans, nouvelles, reportages, portraits, récits de voyages, souvenirs d'enfance …


il est élevé à Monroeville en Alabama par ses trois cousines et leur frère, après avoir été abandonné suite la séparation de ses parents. Son enfance est heureuse, mais il a toujours souffert de cet abandon.  Très vite, on s'aperçoit qu'il est différent : « petit, efféminé, maniéré et doté d'une voix haut perchée » En 1932, sa mère qui s'est remariée avec un Cubain, Joseph Capote, l'emmène vivre à New York. Son beau-père l'adopte légalement et Truman Persons devient Truman Capote. En 1934, à l'âge de  dix ans, il a déjà connu ses premières expériences homosexuelles avec des adultes et a décidé de devenir écrivain …

Il fait ses études à la Dwight School de New York, ainsi qu'à la GreeNew Yorker. En juin 1945, à l'époque de la publication de Miriam dans le magazine Mademoiselle, il rencontre William S. Burroughs : Mademoiselle et Harper's Bazaar sont les deux magazines qui publient ses premières nouvelles ; le New-Yorker les juge trop audacieuses …
nwich High School à Greenwich dans le Connecticut . Diplômé d'un collège privé du West Side, il quitte définitivement à 17 ans le système scolaire et travaille de 1941 à 1945 comme pigiste au
A cause d’une vie orageuse, dûe à sa mére alcoolique et violente, le jeune homme trouve refuge à Yaddo en 1946, une résidence New Yorkaise qui accueille des artistes et y fait la  rencontre de Newton Arvin, un professeur de lettres de grande valeur. Pendant les deux ans que dure leur liaison, il passe chaque week-end auprès de celui qui lui donnera la formation qu'il n'a pas reçue à l'université.
Durant toute sa vie d'écrivain, Truman Capote n'a écrit qu'une quinzaine de nouvelles.
Son premier roman, Les Domaines hantés (1948), connaît d'emblée un vif succès. La même année, il rencontre l’écrivain Jack Dunphy, qui sera le compagnon de presque toute sa vie. En 1951 paraît La Harpe d'herbes qui, évoque son enfance en Alabama. Truman Capote écrit aussi des récits de voyages et des scénarios de films dans lesquels jouent les grands acteurs de l'époque (Humphrey Bogart, Gina Lollobrigida...), mais son travail pour les scènes new-yorkaises, une adaptation théâtrale de La Harpe d'herbes et une comédie musicale, tirée de sa nouvelle La Maison des fleurs, connaît un succès mitigé. En 1956, il suit une tournée de Porgy and Bess en URSS et en tire un reportage conçu comme un roman comique :  Les muses parlent
 
En 1958, Petit déjeuner chez Tiffany , récit de la rencontre d'un écrivain débutant, le narrateur, avec sa voisine du dessous, une jeune femme déroutante et anticonformiste connaît un grand succès et fait de son auteur un écrivain en vue chez ses pairs. 

Truman Capote découvre en 1959,dans le New York Times un fait divers qui, tout de suite, le passionne : un quadruple meurtre frappant une famille de fermiers du Kansas. Il pense qu'il pourra faire un « roman de non-fiction » … Il obtient du New Yorker de partir enquêter sur les lieux du drame, à Holcomb. L'écrivain passe « plus de cinq ans » à investiguer et, après l'arrestation des deux assassins, à les rencontrer en prison grâce à la confiance du  policier chargé de l'enquête et gagne l'amitié des deux prisonniers au cours de ses visites.
En avril 1965, Smith et Hickock, les assassins,  sont exécutés. Le livre qui est son chef-d'œuvre peut enfin paraître sous le titre ambigu « De sang Froid » … Publié en janvier 1966. Le succès considérable de ce livre, qui se vend à des millions d'exemplaires, lui apporte tout ce qu'il souhaitait, la fortune et  la célébrité …
Parmi ses amis figurent, entre autres, Newton Arvin, son professeur de littérature, Carson McCullers, Tennessee Williams, Norman Mailer, Marilyn Monroe, Lee Radziwill, la sœur de Jacqueline Kennedy, Andy Warhol qui fut à l'origine du dernier livre qu'il publia de son vivant , Musique pour caméléons (Recueil d’articles et de nouvelles publié en1977), et Cecil Beaton, le photographe officiel de la famille royale britannique 

Truman Capote est alors au sommet de sa gloire, mais la dépression, sa dépendance aux médicaments et à la cocaïne, son alcoolisme et son manque d'inspiration ne le quitteront plus …et , malgré plusieurs cures de désintoxication, jamais plus il n'écrira un texte de cette ampleur. Son livre, Prières exaucées, en est le symbole… Ce roman restera inachevé et ne sera publié que de façon posthume en 1987, avec une préface explicative de son éditeur Joseph M. Fox.
La publication, en octobre 1975, d'un chapitre du roman auquel il travaille, précipite la catastrophe. La Côte basque, 1965, un des trois fragments qui subsisteront de l'oeuvre annoncée, s'inspire de façon un peu trop évidente et blessante de la relation douloureuse entre deux de ses amis, William et Babe Paley... Cela vaut au romancier d'être irrémédiablement rejeté par la jet-set New-yorkaise et fui par presque tous ses proches et précipitera sa fin.

Truman Capote meurt à Hollywood en 1984 d'une surdose médicamenteuse.

dimanche 25 janvier 2015

JOHN DILLINGER, le "Robin des Bois" américain ...

Durant les années 1933-34, Dillinger fut un criminel trés populaire, quelquefois comparé à un Robin des Bois moderne. Les articles des presse le concernant étaient pimentés par des récits exagérés sur sa bravoure, son audace et sa personnalité fantasque ...
 
Dillinger est né le 22 juin 1903 dans le quartier de Oak Hill à Indianapolis (Indiana) de John Wilson Dillinger et de Mary Ellen « Mollie » Lancaster, et mort le 22 juillet 1934 à Chicago (Illinois). Célèbre gangster et braqueur de banques américain, il a à son actif au moins deux douzaines de banques et quatre commissariats de police. Il s'est évadé deux fois de prison et a été accusé, sans être condamné, du meurtre d'un policier de Chicago ...
Scolarisé jusqu'à l'équivalent du collège. Il connut de nombreux problèmes de délinquance et de violence … Il quitta l'école pour travailler dans un magasin de vente de machines. Bien qu'il travaillât dur, il restait toute la nuit dehors à faire la fête. Ayant peur que la ville ne le corrompe, la famille déménagea à Mooresville (Indiana). Mais, malgré sa nouvelle vie plus rurale, il fut arrêté en 1922 pour vol de voiture et ses relations avec son père se détériorèrent. Il s'enrôla alors dans la NAVY … pour déserter quelques mois plus tard alors que son navire avait accosté à Boston.
Dillinger retourna alors à Mooresville où il fit la connaissance de Beryl Ethel Hovious et le couple se maria le 12 avril 1924.

Ne retrouvant pas d'emploi, Dillinger commença sa carrière de braqueur avec son ami Ed Singleton. En quittant les lieux de leur premier braquage, ils furent très rapidement arrétés … En route pour la prison, Dillinger échappa à ses geôliers avant d'être rattrapé peu de temps aprés.

A la prison d'État de l'Indiana, il fréquenta de nombreux criminels, apprit son métier et améliora sa spécialité : l'attaque de banque. Dès sa sortie en mai 1933, il retomba rapidement dans le crime, ne trouvant pas de travail du fait du début de la Grande Dépression de 1929. Il fut arrêté le 22 septembre pour attaque de banque.


Dillinger conçut l'évasion de Pierpont, évasion rendue possible par l'introduction d'armes dans la prison par les amis de Dillinger. Ces armes arrivèrent dans la buanderie où travaillaient six hommes que Dillinger avait convaincus de se joindre à lui. Durant cette évasion, deux gardes périrent. De cette évasion naquit le premier gang de Dillinger.
La multiplication des attaques de banques dans divers États rendait la situation intenable. Aussi le BOI (Bureau of Investigation), ancêtre du FBI, décida d'identifier les criminels et même si cela n'était pas de leur ressort : A cette époque, les attaques de banques dans plusieurs États n'étaient pas des crimes fédéraux, et c'était donc la juridiction locale qui était responsable de l'enquête. Les crimes de Dillinger sur plusieurs États fit évoluer la législation américaine.

Après avoir passé près d'une année à fuir la police, et à se cacher en Floride, en Arizona, au Michigan et dans le Wisconsin, Dillinger fut blessé lors d'un affrontement avec la police. Il retourna brièvement à la maison paternelle pour se soigner. De retour à Chicago en juillet 1934, il trouva refuge dans un bordel tenu par Ana Cumpănaş. Attirée par la prime et la promesse de pouvoir rester légalement aux États-Unis, elle finit par prévenir les autorités.
Dillinger fut abattu de quatre balles lors de son arrestation mouvementée le 22 juillet 1934 par les agents de la police et du FBI nouvellement créé,à sa sortie du cinéma le « Biograph Theater » où Dillinger s'était rendu afin d'y voir un film de gangster (avec Clark Gable), "L'Ennemi public n° 1" ...